Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, la parole des femmes se libère de plus en plus. Les citoyens mais aussi les institutions, polices, gendarmes, font des efforts pour accueillir et respecter cette parole et mettre en place des actions de protections.
Et les auteurs dans tout ça ? S’il y a un dépôt de plainte, ils peuvent être pris en charge par les services pénitentiaires d’insertion et de probation dans le but de limiter la récidive. L’ILFG est un partenaire du SPIP Haute-Vienne et Creuse et va co-animer avec un conseiller d’insertion et de probation un groupe d’auteurs de violences conjugales. Le but de ce groupe sera de développer la prise de conscience chez chacun du processus qui mène à la violence.
Le groupe sera conçu dans une perspective gestaltiste, où il s’agira d’explorer les représentations, les émotions grâce à des expérimentations psycho-corporelles et un dialogue avec les thérapeutes.
Si ce thème vous intéresse je vous conseille vivement de visionner le reportage de Mélissa Theuriau, « Combattre leur violence », qui donne la parole aux auteurs de violences conjugales.