Pour qualifier le harcèlement moral, Marie-France HIRIGOYEN parle d’un « ensemble d’agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du salarié et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel »[1].
Chacun d’entre nous peut un jour se sentir malmené au travail ou dans un autre espace de vie. Si cette sensation se répète, vous êtes peut-être dans cette situation.
Ce qui différencie un conflit du harcèlement moral, c’est le rapport de force inégale entre les protagonistes. Et lorsqu’une telle situation se produit, la dignité ou l’intégrité psychologique ou physique de la personne est atteinte.
En principe, ce comportement doit être répété mais il n’y a pas de règles sur le nombre de répétitions car il dépend de la gravité des actes, des paroles, des gestes, et de l’effet qu’il produit !
Biblio : INSPQ Institut national de santé publique au Québec
Vous observez la dégradation de vos conditions de travail, d’études et/ou de vie, et vous avez le sentiment de subir ou de relever un « défi » au quotidien. Votre situation n’est ni normale ni tenable.
Rappelez-vous que le monde du travail ou lieu d’études est censé être source de satisfaction et de reconnaissance sociale, et l’école un lieu d’apprentissage, de socialisation et d’épanouissement social !
Ne laissez pas cette situation perdurer. Ne restez pas seul(e) et faîtes vous accompagner afin de comprendre les mécanismes en cours et vous aider à y voir plus clair. Vous pouvez contacter les gestalt-thérapeutes de l’ILFG
[1] MF HIRIGOYEN – Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien – 2002 – Paris, La découverte.